Les étudiants de la faculté de médecine de Lille connaissent actuellement un problème sérieux. Des signes de mal-être ont effectivement été repérés ces derniers temps, des troubles qu’il faut traiter rapidement pour éviter les catastrophes. En fait, l’établissement est déjà en train de chercher des solutions efficaces pour faire face à ce souci. Il a déjà effectué un sondage afin d’aider les étudiants.
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Réalisation de sondage
Le problème de mal-être des étudiants en médecine dans la faculté de Lille n’est pas récent. Comme l’explique l’assesseur étudiant Quentin Quairière : « Ça fait longtemps qu’il y a un mal-être grandissant ».
De plus, des signes de plus en plus inquiétants commençaient à apparaître depuis décembre dernier. Ce qui a poussé l’établissement a réalisé un sondage intitulé : « État des lieux du premier semestre ».
826 étudiants sur 1580 ont participé au programme. Il s’agissait surtout d’étudiants en quatrième, cinquième et sixième années. Les résultats ont été obtenus vers la fin du mois de février, des résultats pouvant être jugés mauvais.
Détection de la source du problème
D’après un commentaire anonyme, le plus grand souci au sein de la faculté de médecine de Lille c’est le manque d’organisation. Cela entraîne non seulement des idées suicidaires, mais aussi un véritable burn-out alors que les étudiants concernés n’ont que 22-23 ans et ils ne travaillent pas encore.
Comme Quentin l’a également développé, la réforme de 2021 n’a créé que de l’incertitude et de l’anxiété chez les étudiants. Le ministère ne parvient pas à l’appliquer correctement, ni à l’achever. Ce qui pousse les étudiants à avancer sans savoir où ils mettent exactement leurs pieds.
Exemple de résultats de sondage et solutions
En prenant par exemple le cas de la question n°9 du sondage : regrettez-vous de vous être orienté vers les études de médecine ? 59 étudiants n’ont pas hésité à répondre « Oui ». 413 ont également confirmé en disant « Oui, de temps en temps et 152 étudiants ont annoncé « Oui, une fois ». Le reste, c’est-à-dire 201 étudiants ont répondu « Non, jamais ».
Après la parution des résultats de ce sondage, des réunions ont été organisées afin de promouvoir le dialogue et afin de trouver des solutions efficaces au problème de mal-être des étudiants en médecine. Des promesses, des groupes de travail et d’autres solutions ont été avancés. Mais cela n’a pas du tout suffi. Les étudiants attendent plus et ils veulent du concret.