Les soignants comptent parmi les métiers les plus sujets à l’épuisement professionnel. Non seulement ils doivent faire face à des conditions de travail difficiles, mais ils connaissent de nombreux autres problèmes dans leur vie professionnelle et personnelle.
Ainsi, ils affichent des symptômes similaires à ceux de la dépression, dont : des troubles de l’humeur, du stress intense, des troubles du sommeil et des troubles digestifs. Ce qui est étonnant, c’est le fait que le burn-out touche surtout les soignants en gériatrie. Explications.
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La théorie de l’impuissance-désespoir
La théorie de l’impuissance-désespoir a effectivement permis d’analyser la relation entre le burn-out et le phénomène de comorbidité anxiété-dépression chez les soignants qui œuvrent dans le secteur de la gériatrie. Parmi les 150 soignants enquêtés, 88 ne présentaient aucun problème. 46 ont, par contre, été évalué « à risque » et 16 ont été jugé « à haut risque ».
En fait, certains facteurs peuvent favoriser l’épuisement professionnel auprès de cette catégorie de soignants. Après avoir déterminé le niveau d’anxiété et de dépression caractéristique de chaque groupe de soignants, les spécialistes ont déduit que les facteurs de vulnérabilité face à l’épuisement professionnel sont principalement l’âge, la profession et le type de structure.
Les premiers signes du burn-out et les bons moyens de le prévenir
Quoi qu’il en soit, le burn-out est une maladie à ne vraiment pas prendre à la légère. Il peut toucher tous types de professionnels et tous types de soignants et le pire c’est qu’il est de type insidieux, c’est-à-dire qu’il affiche une apparence bénigne pouvant masquer au début sa gravité réelle.
Pour pouvoir limiter ses conséquences, il est important de savoir reconnaître les premiers signes, dont un état de fatigue, un manque d’enthousiasme au travail, une performance réduite au travail et une grosse inquiétude.
Le syndrome d’épuisement professionnel peut également occasionner des difficultés à s’endormir, des symptômes physiques du genre migraine ou maux de dos et une mauvaise humeur. Bien sûr, il existe des solutions efficaces pour contrôler les signes précoces du burn-out.
Entre autres, les soignants en gériatrie doivent se fixer des limites. Ils doivent prévoir une heure d’entrée et une heure de sortie quotidiennes régulières avec des horaires raisonnables. Ils doivent faire des pauses et prendre des vacances régulièrement. Ils doivent aussi apprendre à refuser quelque chose et à déléguer des tâches à leurs collègues.
Par ailleurs, il est également possible de venir à bout du burn-out en essayant de préserver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en suivant un régime alimentaire équilibré et en osant demander de l’aide si besoin est.