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La pénurie de personnel soignant en France

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D’après les derniers rapports du mercredi 24 mars 2021, la France compte 26 876 patients hospitalisés, un chiffre très lourd qui empêche aux professionnels de santé de maîtriser la situation. Déjà, les espaces, les matériels et les équipements ne suffisent pas pour accueillir l’ensemble de ces patients touchés par le coronavirus et pour prendre soin d’eux correctement.
Puis, le pays connaît aussi une véritable pénurie de main-d’œuvre depuis maintenant un an. Mais quelles sont les principales causes de ce manque de personnel soignant en France ? Réponses dans ce post.

Contenus de l'article

De nombreux postes vacants même avant la crise sanitaire

C’est incontestable ! Il y a vraiment beaucoup trop de malades, donc il est normal que les soignants soient tous débordés jours et nuits. Les hôpitaux ont voulu faire des recrutements pendant la période estivale 2020, mais ils n’ont pas trouvé de candidats sur le marché du travail.
En fait, le phénomène n’est pas nouveau. Les hôpitaux français souffraient déjà d’un sérieux manque de personnel avant la crise pandémique. Ils enregistraient près de 100 000 postes vacants, dont 34 000 infirmiers et 24 000 aides-soignants. Ainsi, il est donc facile de comprendre ce qui se passe maintenant qu’ils sont obligés d’accueillir et de traiter les cas Covid.

De nombreux abandons de poste et aussi des abandons d’études

Outre les postes vacants, de nombreux abandons de poste ont également été recensés. Beaucoup de soignants et médecins décident de déserter leur poste dans le public et de rejoindre les cliniques privées ou de carrément changer de métier, car ils ne supportent plus les conditions de travail mises en place.
C’est d’ailleurs ce que confirme  un infirmier au CHRU de Nancy : « Tant que les conditions de travail ne s’améliorent pas, l’hôpital ne pourra pas recruter même s’il le souhaite ». Un autre infirmier à Saint-Nazaire déclarait que : « Ce n’est plus un métier attractif … Dans mon entourage, j’ai plein de soignants diplômés qui ont quitté l’hôpital et ne reviendraient pour rien au monde ».
Cette situation ne concerne pas uniquement les soignants et les médecins actifs, elle touche aussi les étudiants en soins infirmiers et les étudiants en médecine. Beaucoup de ces derniers abandonnent leurs études entre la première et la dernière année, car ils redoutent déjà les questions de droit et de condition de travail, une fois qu’ils obtiendront leur diplôme.
P la présidente de la FNESI, Bleuenn Laot : « Beaucoup aussi ont vécu des choses atroces lors de la première vague et se demandent s’ils sont prêts à retourner au front pour la deuxième ».

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