L’infirmière puéricultrice est une soignante spécialisée dans les soins aux tout-petits. Elle s’occupe aussi bien des enfants malades que des enfants en bonne santé et elle peut travailler à l’hôpital, en clinique, dans une PMI, dans une crèche ou dans une halte-garderie.

L’infirmière puéricultrice a comme principales missions de soigner et d’informer. Elle peut assurer les examens médicaux des nouveau-nés, épauler les mamans dans les premiers jours de vie de leurs enfants et prodiguer des conseils. Elle peut également réaliser tous les soins infirmiers classiques et elle constitue une interlocutrice privilégiée pour les parents.

Récemment, le métier d’infirmière a connu quelques évolutions. Voici les grandes annonces de l’IGAS le 5 janvier dernier.

Les grandes annonces de l’IGAS

L’IGAS ou Inspection Générale des Affaires Sociales a effectivement présenté son rapport sur les « trajectoires pour de nouveaux partages de compétences entre professionnels de santé » vers le début de l’année. Cet organisme a rendu public les propositions qu’Olivier Véran et d’Adrien Taquet ont fait découvrir aux représentants des Infirmières Puéricultrices Diplômées d’Etat ou IPDE.

Entre autres, le Ministre des solidarités et de la santé recommande d’identifier et d’intégrer des compétences à caractère médical dans un référentiel de compétence actualisé. Selon lui : « Le référentiel de formation devrait inclure une formation en sémiologie clinique articulée avec le Diplôme d’Etudes Spécialisées de pédiatrie ».

Olivier Véran a aussi rappelé l’importance de la révision du programme de formation. Il a expliqué que : « Une évolution qui mènera vers l’inscription LMD, le développement de la mission recherche en sciences infirmières et à la VAE ».

Par ailleurs, le rapport de l’IGAS notait également que la spécialisation de puéricultrice s’effectuera désormais en 2 ans. Elle aboutira à un diplôme d’Etat avec un niveau master délivré par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

L’autre proposition d’Olivier Véran concerne la mise en place d’un travail sur une nomenclature d’actes avec la HAS et l’Assurance Maladie. Le gouvernement prévoit l’installation des infirmières puéricultrices dans l’offre de soins de ville pour pallier à la désertification médicale et pour compléter l’offre de service en matière de santé sur les territoires.

Enfin, il ne faut pas oublier la préconisation de l’IGAS de revoir la rémunération des IPA ou Infirmiers en pratique avancée qui peut être considérée comme insuffisante aussi bien en ville qu’à l’hôpital. Comme l’auteur du rapport l’a indiqué : « C’est un impératif de survie économique ».