Le 19 mars dernier, la fin de la Première Année Commune aux Etudes de Santé ou PACES et du numerus clausus a été votée par l’Assemblée nationale française. Ainsi, une nouvelle organisation des études de santé est installée en France ouvrant différentes voies d’accès aux filières de médecine, d’odontologie, de pharmacie et de maïeutique.
Plus précisément, les étudiants peuvent choisir entre le « portail santé » et la première année de licence avec une « mineure santé ». Sinon, il est également possible de s’orienter vers la filière santé après un BTS, une licence, un Master ou après avoir obtenu quelques expériences professionnelles dans le domaine de la santé. Toutes les informations à ce sujet dans cet article.

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Le portail santé, une voie universitaire non sélective

Ce qui est surtout avantageux avec « le portail santé », c’est le fait qu’il permet à tous les étudiants qui souhaitent intégrer les études de santé de s’inscrire à une voie universitaire qui n’est pas sélective à la rentrée.
Par conséquent, ils peuvent suivre une première année d’études qui serait basée sur des enseignements spécifiques des différentes filières et aussi sur des enseignements spécifiques qui les préparent déjà à d’autres formations de premier cycle. Ce qui prévoit donc une charge d’environ 1500 heures de travail aux étudiants et ces derniers sont encore libres de choisir leur spécialité de médecine.

Conditions d’admissibilité et l’objectif de la suppression du tronc commun aux métiers de santé

Toutefois, pour réussir cette première année, quelques conditions d’admissibilité sont exigées à chaque étudiant, dont : la validation de 60 ECTS en une année, l’obtention d’une moyenne générale supérieure au seuil prédéfini en amont et aussi l’obtention d’une meilleure note à un module spécifique.
Si ces critères sont remplis, l’étudiant peut participer aux examens écrit et oral d’admission, afin de décrocher le diplôme de formation générale, dit DFG2 dans la filière qu’il a sélectionné. Par contre, s’il échoue, il ne peut pas redoubler mais il peut poursuivre en L2 de son choix et peut être qu’à l’issue de son L2 ou de son L3, il va encore retenter sa chance au « portail santé ».
En bref, l’objectif de la suppression du tronc commun aux métiers de santé est donc de pouvoir diversifier les profils et d’encourager les spécialisations. Et quoi qu’il en soit, il est à rappeler à tous les étudiants que dans le domaine de la santé, les principales qualités requises sont la patience et la motivation. Puis, les résultats sont à la hauteur des sacrifices. Donc, une fois décidée, il ne faut pas abandonner en route, il faut tout faire pour arriver jusqu’au bout.