Le job dating est un entretien rapide qui s’effectue en moins de 10 minutes. Il est de plus en plus répandu de nos jours, puisqu’il est déjà utilisé par différents secteurs. En fait, il présente des avantages intéressants aussi bien pour les recruteurs que pour les candidats.
D’un côté, il permet aux recruteurs de réaliser un grand nombre d’entretiens en un laps de temps, et d’un autre, il permet aux candidats de se présenter tel qu’il est sans se faire discriminer par un dossier qui ne convient pas aux recruteurs.
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Job dating, une technique de recrutement innovante
En tant que pré-entretien, le job dating est moins formel qu’un véritable entretien d’embauche. Il s’agit d’un recrutement minuté qui ne dure que quelques minutes et qui peut avoir lieu n’importe où, et pas uniquement dans le local de l’entreprise.
Il peut être considéré comme une technique de recrutement innovante, car il permet aux recruteurs de rencontrer de nombreux candidats en une journée et d’effectuer la sélection des meilleurs profils plus rapidement. Et après cette première rencontre, ces derniers peuvent encore organiser un second entretien un peu plus approfondi.
De leur côté, les candidats auront plus de chance de décrocher un poste, car le job dating privilégie surtout l’aspect humain au lieu de considérer ce qui est mentionné dans les CV. De plus, ils auront l’occasion de se vendre lors de la brève rencontre.
Job dating, une procédure rapide privilégiée par les cliniques de Bordeaux
À Bordeaux, le job dating compte parmi les techniques de recrutement utilisées par les cliniques pour faire face à la pénurie d’infirmiers.
En prenant par exemple le cas de la clinique Saint-Augustin de Bordeaux, de l’hôpital Saint-Martin à Pessac et de la polyclinique Jean Villar à Bruges, ces établissements annoncent qu’ils souhaitent recruter rapidement une trentaine de professionnels ou de futurs professionnels afin de combler leur manque de personnel. Ils ont déjà prévu des dates et des heures pour effectuer les pré-entretiens et ils espèrent rencontrer de meilleurs profils.
Toutefois, il ne faut pas oublier que la pénurie d’infirmiers est un problème qui touche la France depuis longtemps. Il existait déjà avant la pandémie et à l’heure où l’on parle, il s’est empiré.
Après la crise sanitaire, presque la moitié des infirmiers interrogés avouent vouloir changer de métier. Et il est facile de comprendre leur situation, vu le nombre de cas positifs, de cas graves et de décès au cours de ces derniers mois.
À cela s’ajoute aussi les conditions de travail difficiles auxquelles les infirmières font face au quotidien, ne citant que : le manque de matériels et d’équipements et l’absence de prime.