Le vétérinaire est le spécialiste des animaux. Il exerce la médecine et la chirurgie pour les chiens, les chats, les chevaux, … Et il a comme missions principales de diagnostiquer, de soigner et de prévenir leurs maladies.
Il peut également prescrire les médicaments nécessaires et pratiquer des analyses biologiques. Puis, il peut donner des conseils efficaces liés à la production animale, notamment à l’hygiène, à l’alimentation et à la reproduction.
En général, cette catégorie de médecin travaille en libéral ou en tant que salarié, mais il peut également devenir un vétérinaire de guerre.

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Les missions d’un vétérinaire de guerre

Comme son nom l’indique, le vétérinaire de guerre est un vétérinaire qui intervient avec les armées pendant les guerres. Ainsi, il ne travaille donc pas en cabinet ou dans les parcs zoologiques comme les vétérinaires classiques. Il effectue ses missions en se déplaçant dans les endroits concernés par les guerres.
En fait, le professionnel qui intègre le service vétérinaire de l’armée a comme attributions : de conserver la santé des animaux ainsi que leur traitement, de diriger la maréchalerie, de visiter les denrées fourragères, d’inspecter les animaux de boucherie et les viandes destinées aux troupes et de surveiller la fabrication des conserves de viandes.

Amir Khalil, un vétérinaire de guerre expérimenté

En prenant par exemple le cas d’Amir Khalil, c’est un vétérinaire de guerre austro-égyptien qui travaille depuis 30 ans avec l’association « Vier Pfoten ». Il a comme objectif principal de secourir les animaux en danger partout dans le monde et il a l’habitude de se rendre sur les zones de guerre pour accomplir des missions périlleuses.
Il raconte qu’il est parvenu à secourir des animaux en Libye, dans la bande de Gaza, en Syrie et à Mossoul en Irak en 2017, alors que la guerre contre le groupe État islamique faisait rage. Et il n’hésite pas à partager son expérience pour permettre une prise de conscience collective.
Comme il le précise : « A chaque mission, notre équipe gagne le respect des locaux ». Il avoue que certaines personnes ne comprennent pas ce qu’ils font au début, mais ensuite, celles-ci se mettent à leur apprécier.
Il y a aussi des gens qui vivent un petit moment de bonheur lorsqu’ils se tiennent à côté des animaux secourus. Ils oublient qu’ils sont en pleine guerre et qu’il y a des ravages partout, car rien ne peut séparer les hommes, les animaux et la nature.