Si on décrit les soignants atteints du burn-out comme des « prisonniers du travail », c’est parce qu’ils ne jouissent pas pleinement de leur droit au travail. Ils exercent leur métier dans des conditions difficiles et ils ne sont plus motivés à continuer et à atteindre leurs objectifs.

En fait, le syndrome d’épuisement professionnel du soignant peut être considéré comme une « brûlure », puisqu’il résulte du fait que le professionnel soit mis dans une situation difficile où il est « comme consommé par son travail ».

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Les facteurs aggravants du burn-out

Le syndrome d’épuisement professionnel peut toucher tout type de soignant. Il n’existe effectivement pas de personne pré-morbide particulière.

Par contre, différents facteurs peuvent favoriser ce genre de troubles, ne citant que : le manque de reconnaissance, la démotivation, la réalisation de plusieurs tâches à la fois, les rythmes trop accélérés, l’incapacité de s’adapter aux difficultés du travail et l’impossibilité d’obtenir des promotions.

Les étapes d’installation du burn-out

Ce qui est triste avec le burn-out, c’est le fait qu’il s’installe généralement de manière insidieuse. Son apparence bénigne masque au début sa gravité réelle. Ainsi, il ne peut être repéré que lorsque le soignant présente des symptômes visibles et sérieux du genre grosse fatigue, mal de dos et stress intense.

Plus précisément, le syndrome d’épuisement professionnel s’installe en 4 étapes. Le soignant connaît tout d’abord, un enthousiaste idéaliste vis-à-vis de son travail. Ensuite, il affiche une stagnation inefficace avec un désinvestissement progressif.

La prochaine étape est dominée par le sentiment de frustration et enfin, le soignant connaît une apathie désabusée avec la recherche d’une position de sécurité.

Les symptômes du burn-out

Il convient de noter que le syndrome d’épuisement professionnel du soignant s’apparente généralement à la dépression. Il dispose des mêmes symptômes que cette maladie psychique fréquente, puisqu’il se caractérise souvent par des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil et des troubles digestifs.

Le burn-out occasionne également : une baisse de la rentabilité, de l’irritabilité à l’égard des proches, un manque de dialogue, une sensation d’être vidé et une sensation d’épuisement avec rétention familiale.

Les mesures préventives du burn-out

Pour lutter contre le burn-out, il faut améliorer les conditions de travail des soignants. Le fait de bien les équiper pour leur travail, par exemple, peut booster leur moral et leur motivation.

Non seulement il faut mettre à leur disposition tous les matériels, équipements et aménagements dont ils ont besoin pour accomplir efficacement leurs missions, mais il faut leur fournir des vêtements et des chaussures de travail de meilleure qualité.

Mis à part cela, il faut également améliorer la communication en favorisant la sortie de l’isolement et il faut revoir leur vie personnelle.