Baptiste Beaulieu est un médecin généraliste qui travaille à Toulouse. On a beaucoup entendu parler de lui à cause de ses publications sur les réseaux sociaux, ses interventions à la radio et aussi ses différents ouvrages. En fait, c’est aussi un romancier français qui soutient l’idée : « Soigner c’est pratiquer l’humanité ».
Son premier roman intitulé « Alors voilà » a reçu en 2015 le prix du livre audio France Culture et sera bientôt adapté en BD et en pièce de théâtre. Et son deuxième ouvrage intitulé « Alors vous ne serez plus jamais triste » a fait de lui le lauréat du prix Méditerranée des lycéens 2016.
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La vision de Baptiste Beaulieu
Baptiste Beaulieu est devenu populaire grâce à son blog qui porte le même titre que son premier roman « Alors voilà ». Il a parvenu à vendre ce dernier à 60 000 exemplaires et il l’a traduit dans 14 langues. Il y raconte le quotidien d’interne et de médecin et aussi les relations entre les soignants et les soignés.
En fait, il exerce le métier de médecin généraliste à Toulouse depuis le mois de juin 2016 et en même temps, il collabore avec deux foyers sociaux venant en aide aux femmes victimes de violences conjugales.
Lorsqu’il a été interviewé, Baptiste Beaulieu a expliqué qu’il va reverser les 3 000 euros du prix qu’il a reçu avec son deuxième roman « Alors vous ne serez plus jamais triste » à deux associations indiennes, dont : Les Enfants des rues de Pondichéry et l’Orphelinat de Karangal.
« Tant que nous sommes des hommes, pratiquons l’humanité »
Baptiste Beaulieu avoue qu’il a toujours aimé écrire et raconter des histoires. Il considère ces activités comme quelque chose de divertissant et c’est l’une des raisons qui l’a poussé à créer son blog « Alors voilà » en 2012, lors de la grève des internes. D’ailleurs, il précise qu’il n’aime pas trop la foule et qu’il souhaite que ses histoires constituent un pont entre soignants et soignés.
En fait, il trouve que les relations entre les soignants et les soignés sont très difficiles, notamment dans les hôpitaux. Et même si les soignants essaient de faire de leur mieux, il constate que l’hôpital se déshumanise petit à petit.
Baptiste Beaulieu a également expliqué que ses confrères apprécient ce qu’il fait. La plupart d’entre eux sont contents, car Baptiste Beaulieu rend justice à la beauté de ce métier. De plus, Baptiste Beaulieu n’adhère pas au corporatisme des médecins. Il se met à représenter les autres soignants en faisant passer leur message : « Tant que nous sommes des hommes, pratiquons l’humanité ».